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Si le fonds de roulement va mal, rien ne va.
Mais il existe des situations où le fonds de roulement est positif, mais sans que cela ne se traduise en "cash", en trésorerie, en argent frais disponible. Des situations où l'entreprise a l'impression de devoir courir derrière ses clients pour pouvoir payer ses fournisseurs...
Prenons l'exemple d'une entreprise où l'on a au bilan, en fin d'année :
Parmi les explications possibles, citons :
Les stocks sont des invendus...
Les créances gonflent, mais sans être converties en trésorerie...
Supposons que l'entreprise ait réalisé un chiffre d'affaires de 450 000 HT, soit, en arrondissant, 540 000 TTC. Parallèlement, elle a réalisé pour 300 000 HT d'achats, soit, en arrondissant, 360 000 TTC.
Le poste client représente donc 60 000 x 360 / 540 000 = 40 jours de ventes
Le poste fournisseurs représente 30 000 x 360 / 360 000 = 30 jours d'achats
Les stocks représentent 50 000 x 360 / 300 000 = 60 jours d'achats
Tout a l'air de se passer selon le scenario suivant :
Soit 70 jours entre le moment où les fournisseurs sont payés et le moment où la vente est encaissée...
C'est le paradoxe ultime : le marché explose, et l'entreprise doit gonfler ses achats et ses stocks pour faire face à la demande. Les besoins en financement court terme augmentent rapidement ; mais les banques, dubitatives, traînent la patte et rechignent à accorder des lignes de trésorerie.
Une des issues possibles : l'affacturage, qui consiste à céder ses créances contre un paiement cash !
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